Sofia Marikh : «Mon cœur a choisi Hussein El Jasmi»
Sofia Marikh : «Mon cœur a choisi Hussein El Jasmi»
La Marocaine Sofia Marikh ne cesse de briller sur les scènes. La jeune star est de retour avec de nombreuses surprises. Dans cet entretien elle dévoile quelques unes.
ALM : Vous avez donné, dernièrement, plusieurs concerts au Maroc. Comment a été ce come-back ?
Sofia Marikh : Je suis toujours ravie de chanter chez moi, dans mon pays. Se produire sur une scène marocaine me procure un sentiment vraiment différent. Je suis juste très contente de chanter au Maroc. D’ailleurs à Mawazine, j’ai présenté au public, en exclusivité, mon nouveau titre. En un mot, devant le public marocain, je peux tout me permettre (Rires).
Que représente pour vous la participation à Mawazine, sachant que vous avez partagé la scène avec une grande icône de la chanson khaliji Hussein El Jasmi ?
Je connais Hussein El Jasmi depuis un bon bout de temps. Comme tous les Marocains, je l’admire. Dès que j’atterrit à Dubai, je cours le voir. C’est une personne extraordinaire. Chanter à ses côtes à Mawazine était un grand honneur pour moi.
Le choix d’El Jasmi comme partenaire à Mawazine fut-il un hasard ?
A vrai dire, mon cœur a choisi Hussein El Jasmi pour Mawazine. Le hasard et les organisateurs ont complété cela.
Y’a-t-il des duos en vue avec lui ?
Pour l’instant, nous n’avons pas encore discuté ce projet ensemble. Mais cela reste envisageable.
Si c’est le cas, serait-il facile pour vous de chanter khaliji ?
Oui, il est facile pour moi de chanter ce dialecte. De plus, la langue n’est pas un obstacle, c’est le feeling qui compte.
En évoquant les duos, vous êtes la première chanteuse arabe à chanter au côté de Jermaine Jackson. Que représente pour vous cette expérience ?
Rencontrer l’un des frères Jackson était pour moi un rêve. Je les admire depuis toute petite. Comme toutes les filles de mon âge, les Jackson five et particulièrement Mickael Jackson étaient mes idoles. Je pense que la collaboration avec Jermaine Jackson est l’une des plus belles expériences de ma vie.
Comment avez-vous pris contact avec lui ?
Le contact s’est établi par le biais de ma nouvelle société de production «Equus World» qui est une maison de production américaine basée aux Etats-Unis et qui s’intéresse à plusieurs domaines dont celui de la chanson.
Quand Jermaine et moi sommes rencontrés, j’ai eu le trac. À vrai dire, j’avais peur de chanter devant lui, vu son talent et sa grande expérience. Finalement, il a beaucoup aimé ma prestation. Il m’a confié que mon timbre de voix est spécial. Il faut dire que j’ai beaucoup appris de lui. Il est exceptionnel.
Donnez-nous un aperçu de ce titre et éventuellement du clip.
Il s’agit de «My First», un duo en anglais et en arabe qui en quelque sorte révèle les confidences de deux êtres amoureux. C’est une chanson de Barry White qu’il avait écrite conjointement avec Tony Sepe et Petter Radcliffe. Par contre, l’adaptation des paroles en arabe a été réalisée par Nabil Abou Abdou. Le tout a été arrangé par Michel Fadel. De même, j’ai réalisé le clip de ce titre en collaboration avec Joseph Hendi. C’était en quelque sorte un making off des séances d’enregistrements de la chanson.
Vous avez cartonné avec «Imraatoun Tahwak», la reprise de «Je suis une femme amoureuse». D’où est née l’idée d’orientaliser ce titre mondial ?
Il est à noter que cette chanson a été élue la chanson la plus reprise et la plus traduite au monde sauf en arabe. De ce fait, l’équipe de Equus World m’a proposé la chanson pour voir les possibilités de faire un «remake oriental». Nous avons donc décidé de la reprendre en arabe classique d’une part pour pouvoir toucher le public arabe en général mais aussi pour savourer la beauté des images poétiques en langue arabe.
Qu’en est-il de votre album ?
L’album est en cours de préparation. Il sera très varié. En plus de «Imraatoun Tahwak» et de «My First» le duo avec Jermaine, il y aura d’autres duos mais aussi des remake de chansons connues. Une très belle chanson marocaine sera revisitée et modernisée à ma manière, et beaucoup d’autres surprises.
Une forte amitié vous lie à Alain Delon. Qu’est-ce qui a alimenté cette amitié ?
On s’est rencontrés pendant la soirée d’anniversaire de Equus World à Paris. Il m’a entendue chanter lors de cette festivité. Quelque mois plus tard, on a fait les marches de la soirée d’Amphar du festival de Cannes 2010 et depuis on est restés de bons amis.
Les curieux posent plusieurs interrogations quant à cette amitié et notamment «Quels sont les dessous de cette relation». Pouvez-vous les éclairer?
Je suis une des plus grandes fan d’Alain Delon
Ce rapprochement aboutira-t-il à une collaboration artistique ?
Un très beau projet nous rassemble vers la fin de cette année. Je préfère le garder secret pour le moment.
Loin de votre single, êtes-vous une femme amoureuse ?
Oui , pleinement. (Sourires).
Qu’est-ce qui vous séduit chez un homme?
Ces yeux et son caractère
Un petit mot pour votre public au Maroc.
Où que je sois et où que j’aille, le Maroc et le peuple marocain auront toujours la plus grande place dans mon cœur.
Le 03-06-2011 à 14:16
Par : Kawtar Tal
ALM : Vous avez donné, dernièrement, plusieurs concerts au Maroc. Comment a été ce come-back ?
Sofia Marikh : Je suis toujours ravie de chanter chez moi, dans mon pays. Se produire sur une scène marocaine me procure un sentiment vraiment différent. Je suis juste très contente de chanter au Maroc. D’ailleurs à Mawazine, j’ai présenté au public, en exclusivité, mon nouveau titre. En un mot, devant le public marocain, je peux tout me permettre (Rires).
Que représente pour vous la participation à Mawazine, sachant que vous avez partagé la scène avec une grande icône de la chanson khaliji Hussein El Jasmi ?
Je connais Hussein El Jasmi depuis un bon bout de temps. Comme tous les Marocains, je l’admire. Dès que j’atterrit à Dubai, je cours le voir. C’est une personne extraordinaire. Chanter à ses côtes à Mawazine était un grand honneur pour moi.
Le choix d’El Jasmi comme partenaire à Mawazine fut-il un hasard ?
A vrai dire, mon cœur a choisi Hussein El Jasmi pour Mawazine. Le hasard et les organisateurs ont complété cela.
Y’a-t-il des duos en vue avec lui ?
Pour l’instant, nous n’avons pas encore discuté ce projet ensemble. Mais cela reste envisageable.
Si c’est le cas, serait-il facile pour vous de chanter khaliji ?
Oui, il est facile pour moi de chanter ce dialecte. De plus, la langue n’est pas un obstacle, c’est le feeling qui compte.
En évoquant les duos, vous êtes la première chanteuse arabe à chanter au côté de Jermaine Jackson. Que représente pour vous cette expérience ?
Rencontrer l’un des frères Jackson était pour moi un rêve. Je les admire depuis toute petite. Comme toutes les filles de mon âge, les Jackson five et particulièrement Mickael Jackson étaient mes idoles. Je pense que la collaboration avec Jermaine Jackson est l’une des plus belles expériences de ma vie.
Comment avez-vous pris contact avec lui ?
Le contact s’est établi par le biais de ma nouvelle société de production «Equus World» qui est une maison de production américaine basée aux Etats-Unis et qui s’intéresse à plusieurs domaines dont celui de la chanson.
Quand Jermaine et moi sommes rencontrés, j’ai eu le trac. À vrai dire, j’avais peur de chanter devant lui, vu son talent et sa grande expérience. Finalement, il a beaucoup aimé ma prestation. Il m’a confié que mon timbre de voix est spécial. Il faut dire que j’ai beaucoup appris de lui. Il est exceptionnel.
Donnez-nous un aperçu de ce titre et éventuellement du clip.
Il s’agit de «My First», un duo en anglais et en arabe qui en quelque sorte révèle les confidences de deux êtres amoureux. C’est une chanson de Barry White qu’il avait écrite conjointement avec Tony Sepe et Petter Radcliffe. Par contre, l’adaptation des paroles en arabe a été réalisée par Nabil Abou Abdou. Le tout a été arrangé par Michel Fadel. De même, j’ai réalisé le clip de ce titre en collaboration avec Joseph Hendi. C’était en quelque sorte un making off des séances d’enregistrements de la chanson.
Vous avez cartonné avec «Imraatoun Tahwak», la reprise de «Je suis une femme amoureuse». D’où est née l’idée d’orientaliser ce titre mondial ?
Il est à noter que cette chanson a été élue la chanson la plus reprise et la plus traduite au monde sauf en arabe. De ce fait, l’équipe de Equus World m’a proposé la chanson pour voir les possibilités de faire un «remake oriental». Nous avons donc décidé de la reprendre en arabe classique d’une part pour pouvoir toucher le public arabe en général mais aussi pour savourer la beauté des images poétiques en langue arabe.
Qu’en est-il de votre album ?
L’album est en cours de préparation. Il sera très varié. En plus de «Imraatoun Tahwak» et de «My First» le duo avec Jermaine, il y aura d’autres duos mais aussi des remake de chansons connues. Une très belle chanson marocaine sera revisitée et modernisée à ma manière, et beaucoup d’autres surprises.
Une forte amitié vous lie à Alain Delon. Qu’est-ce qui a alimenté cette amitié ?
On s’est rencontrés pendant la soirée d’anniversaire de Equus World à Paris. Il m’a entendue chanter lors de cette festivité. Quelque mois plus tard, on a fait les marches de la soirée d’Amphar du festival de Cannes 2010 et depuis on est restés de bons amis.
Les curieux posent plusieurs interrogations quant à cette amitié et notamment «Quels sont les dessous de cette relation». Pouvez-vous les éclairer?
Je suis une des plus grandes fan d’Alain Delon
Ce rapprochement aboutira-t-il à une collaboration artistique ?
Un très beau projet nous rassemble vers la fin de cette année. Je préfère le garder secret pour le moment.
Loin de votre single, êtes-vous une femme amoureuse ?
Oui , pleinement. (Sourires).
Qu’est-ce qui vous séduit chez un homme?
Ces yeux et son caractère
Un petit mot pour votre public au Maroc.
Où que je sois et où que j’aille, le Maroc et le peuple marocain auront toujours la plus grande place dans mon cœur.
Le 03-06-2011 à 14:16
Par : Kawtar Tal
Tags: Actualités, Musique, News